Faire un bilan de compétences peut parfois générer de la déception.
Et pourtant un bilan est une étape clé dans une carrière professionnelle. On vous explique comment éviter les pièges pour le maximum de bénéfices !
1. Attendre du consultant qu’il trouve le job idéal pour moi.
Vous êtes l’unique personne qui sait ce qui est bon pour vous, le métier ou le projet qui vous correspond le plus ! Même si au démarrage du bilan, cela parait compliqué et flou.
Le consultant est là pour vous accompagner à identifier vos valeurs, vos centres d’intérêts, vos motivations, vos compétences, … Il joue un rôle de facilitateur. Il vous guide, grâce à sa méthodologie, ses exercices. Sa posture se doit de rester neutre.
En résumé, il n’est pas là pour faire et trouver à votre place mais pour vous aider à trouver vos propres réponses.
2. Chercher votre mission de vie.
Trop surestimer ou surinvestir le bilan peut conduire à une déception. Le bilan n’est pas fait pour trouver votre « mission de vie ».
Le bilan de compétences est là pour vous permettre de trouver comment améliorer votre situation actuelle. Cela peut passer par une évolution pro, une reconversion, une démission / demande de rupture conventionnelle pour simplement changer le cadre, la création d’une entreprise …
3. Attendre d’être au bout du rouleau pour vous lancer.
Être dans l’urgence ne facilite pas les choses. Et surtout une situation de crise peut vous conduire à faire des choix précipités, à vouloir tout plaquer à tout prix.
En période de doutes, il est intéressant d'entamer la démarche car cela permet de construire, de remettre en question...et parfois de confirmer que nous sommes bien là où nous sommes !
4. Penser que le bilan est une fin en soi.
Le bilan, au contraire, marque un début. Suite au bilan vous allez peut-être suivre une formation, changer de métier, trouver un nouveau poste, créer une entreprise, demeurer à votre poste.
Vous allez également changer d’état d’esprit, vous ouvrir de nouvelles possibilités, voir les choses autrement. Et ça, ça change tout !
5. Choisir le mauvais timing.
Faire un bilan de compétences demande une réelle implication.
Les échanges avec les consultants se répartissent sur 2 à 4 mois, pour une durée totale de 24h. Vous aurez des échanges en face à face avec votre consultant et vous allez devoir faire des recherches, contacter des professionnels. Cela prend du temps.
Rassurez-vous, le bilan est tout à fait compatible avec une vie professionnelle.
6. Faire une demande de bilan sur un coup de tête.
Beaucoup de personnes font une demande de bilan suite à une mauvaise journée passée au travail, ou parce qu’elles se sentent lasses. Une fois le bilan commencé, et la période de lassitude passées, elles se détournent du bilan. Cela peut conduire à un abandon de bilan.
Pensez à vérifier, avant toute chose, s’il existe des possibilités au sein de votre entreprise.
7. Oublier la réalité du marché.
Le consultant est là pour s’assurer que votre projet sera réaliste et réalisable. Chaque piste envisagée sera confrontée à la réalité du marché. Vous seul déciderez de les refermer ou de les explorer.
Le rôle du consultant est de vous encourager, de croire en vous mais surtout pas de vous conduire à l’échec.
8. Vouloir brûler les étapes.
Ne soyez pas trop pressé.e ! Construire un nouveau projet professionnel demande du temps. En plus des entretiens, des recherches, vous allez surtout devoir réfléchir, vous poser, laisser mûrir votre réflexion.
Il est nécessaire de digérer les informations avant de passer à l’action. Et rappelez vous qu’en cas de financement public, vous devez respecter un délai de 5 ans entre deux bilans.
9. Oublier votre plan d’actions.
Tout bilan se termine par un plan d’actions. Il permet de vous guider dans les semaines, les mois qui suivent la fin du bilan. Ne pas le suivre, laisser retomber le souffler, conduira à une impasse. Gardez la motivation !
De plus 6 mois après le bilan, vous bénéficierez d’un entretien de suivi avec votre consultant. Ce sera le moment idéal pour faire le point sur votre avancement, vos difficultés éventuelles et vos succès !
10. Choisir le premier consultant qui passe.
Prenez le temps de bien sélectionner la personne avec laquelle vous allez faire votre bilan. Choisissez 2 ou 3 consultants, questionnez-les sur leur approche, leur vision de l’accompagnement, leur expérience, le nombre d’heures d’entretiens en face à face (en présentiel ou à distance). Et puis surtout soyez attentif au feeling !
Nous avons créé Kooesio pour vous faciliter la vie. En effet, les plateformes traditionnelles vous proposent des mises en contact avec des organismes de formation, qui eux-mêmes vous mettront en contact avec des consultants.
Grâce à Kooesio, vous pouvez avoir un accès direct aux consultants, présélectionner les personnes qui vous « parlent » le plus. Vous gagnez ainsi en qualité et en temps !!
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